Le message d’espoir d’Elie Wiesel

Lors de la journée académique de l’Université de Genève, l’écrivain et prix Nobel de la paix Elie Wiesel a insisté sur l’importance de la mémoire lors de son discours.

«J’exige qu’on se souvienne», a lancé le survivant des camps de concentration.

«Je ne veux pas que mon passé devienne l’avenir de vos enfants» a déclaré, devant un auditoire bondé, l’infatigable professeur, âgé de 82 ans.

Elie Wiesel a su «dire l’indicible pour mieux le combattre».

Elie Wiesel a aussi commenté le principe de neutralité de la Suisse tout en nuance: «en politique, la neutralité est envisageable, en philosophie morale; non». Il a conclu son discours sur l’absolue nécessité de ne jamais humilier qui que ce soit et de respecter l’étranger.

Qu’il puisse en être ainsi.

Deux liens de qualité

  1. Présentation d’Elie Wiesel, sur wikipedia.

  2. Un site multimédia de forte capacité pédagogique, très bien documenté, à voir absolument.

Extrait

« Le 21 avril 1941, au lieu dit « le Struthof », les nazis ouvrent un camp de concentration, le KL*-Natzweiler.

Le camp central, seul camp de concentration sur le territoire français, est situé en ce qui était alors l’Alsace annexée. Sa nébuleuse de camps annexes, répartie des 2 côtés du Rhin, est composée d’un réseau de près de 70 camps, plus ou moins grands. Sur les quelque 52 000 déportés du KL-Na, environ 35 000 ne passeront jamais par le camp central.

Lieu de travail au profit de l’industrie de guerre nazie, le camp abrite aussi les expérimentations médicales des professeurs nazis de l’Université du Reich de Strasbourg.

Le 23 novembre 1944, les Alliés découvrent le site évacué par les nazis depuis septembre. Pour certains déportés des camps annexes, le calvaire se prolonge au cours du printemps 1945 par les marches de la mort.

De 1941 à 1945, le KL-Natzweiler est l’un des camps les plus meurtriers du système nazi. Près de 22 000 déportés y sont morts. «