Le SAV – Service après-vente – des polices serait profitable à tous et permettrait de réduire les effets boomerang et les retours de balanciers.

Il manque un Service après-vente au sein de nos polices européennes.

Suite à une intervention houleuse ou agitée toute police trouverait un intérêt managérial et collectif à se soucier de la bonne réception et de la bonne compréhension de son action auprès des personnes témoins de la scène.

Imaginons : l’appel secours à la centrale et le signalement d’une probable violence domestique, l’intervention d’une première patrouille, dans un immeuble, 4ème étage, des cris, les lumières intermittentes dans la cage d’escalier, une deuxième patrouille, une troisième, des voisins sur les paliers, des portes qui claquent… des enfants qui pleurent… finalement, la police emmène untel, père de famille connu du voisinage et familièrement apprécié… Imaginons les incompréhensions, les questions… laissées sans réponses. La police se devrait de retourner sur les lieux, quelques heures ou quelques jours plus tard, offrir de l’information, naturellement sans dévoiler les détails de l’enquête en cours ni attenter à la sphère privée des personnes concernées.

Juste expliquer le processus

Un appel urgent, des patrouilles dépêchées sur les lieux, les précautions d’usage, deux mots sur la tactique, l’établissement des faits et ce service public offert indistinctement à chacune et chacun ; retour auprès des voisins, des témoins, distribution de cartes de visite ou de dépliants, des coordonnées et une disponibilité en guise de prévention.

Bénéfices communs

Avec cette offre de médiation bien des situations conflictuelles en des zones problématiques s’apaiseraient au lieu de renaître de plus belle après le départ de la police. De plus, avec un tel Service après-vente la police bénéficierait d’une occasion unique d’évaluer et de valider ses missions auprès du public et, bien entendu, d’améliorer encore et toujours ses procédures et ses méthodes de travail.