Mais, dans le fond du fond, c’est quoi qui détermine le geste de la policière ou du policier en Suisse ?

Un Modèle, une page

(Une figurine centrale mélangeant les genres, les sexes, les facultés et les disciplines.)

Je tenais à présenter les fondements, le cadre légal mais aussi les maîtrises et les pouvoirs opérationnels concrets du policier suisse, sur une seule page. C’est utile, voire nécessaire, pour transcrire et comprendre les références d’une pratique professionnelle aussi complexe et polyvalente. C’est l’objectif de ce tableau ou Modèle. Les questions qui l’accompagnent nous aident à ne pas confondre la pratique policière à d’autres pratiques, quelles soient militaires ou rattachées à la sécurité privée. J’ai élaboré ce Modèle, sa légitimité, son efficience scientifique et les questions qui l’accompagnent sur une durée de 10 ans (de 2004, année de l’introduction du Brevet fédéral de policier à aujourd’hui – 2014) avec 4’700 policières et policiers. Précisément, 2’000 policières et policiers cantonaux suisses romands et alémaniques expérimentés (agents, sous-officiers, officiers et membres d’Etat-Majors) et 1’500 policières et policiers municipaux et régionaux suisses et nationaux européens expérimentés jusqu’à ce jour – en l’état du 27 août 2014. J’ai également développé ce modèle auprès de 1’500 jeunes aspirantes et aspirants policiers suisses en formation de base depuis 2004 à ce jour (état au 19 février 2015).

Frédéric Maillard, Berne, le 17 novembre 2014