Police environnementale
Une nouvelle police environnementale
(3ème partie*, post N° 119ème – 2 minutes de lecture)
Jamais les notions originelles d’une police n’ont été à ce point révélées ! Les conclusions du sixième rapport du GIEC sur l’urgence climatique nous obligent à concevoir une police d’application ; conciliante mais d’une extrême détermination.
Le raisonnement est semblable face aux crimes de guerre commis aujourd’hui en Europe et sur lesquels je reviendrai dans mon prochain et 120ème post.
Police d’assurance ?
À l’heure d’une remise en question écologique mondiale, les droits accordés au monde naturel n’ont pas fini de faire parler d’eux, en Suisse comme à l’étranger.
Les contextes socioéconomiques et géopolitiques divergent mais nous sommes tous assignés au même destin.
Alors que beaucoup de pays ne disposent encore d’aucune législation sur la souffrance animale, la Nouvelle-Zélande conférait en 2015 des droits équivalents à celui d’un être humain à une rivière, lui permettant notamment d’être représentée dans une cour de justice. Au large de l’Australie, le cours d’eau Whanganui est ainsi, de fait, un citoyen Néo-Zélandais comme les autres.
Comme toujours avec de telles conventions légales de sauvegarde, l’enjeu réside dans l’effective protection accordée aux êtres les plus vulnérables sur les terrains d’application. Cette injonction ne peut-être que de nature policière. Qu’elle soit opérée par des ONGs (organisations non gouvernementales) ou des agents d’État, supportés qu’ils sont par les investigations des journalistes et les plaidoiries des juristes.
C’est maintenant ou jamais !
Le sixième rapport du GIEC est publié.
Interview de Julia Steinberger au 19h30′ RTS du 4 avril 2022.
*Trois épisodes pour traiter l’urgence climatique en relation avec nos polices.
Les deux précédents :
1ère partie : une nécessité, publiée le 23 août 2021.
2ème partie : une anecdote, publiée ce 6 décembre 2021.
Documentation complémentaire :
Post du 4 août 2017 traitant des polices environnementales.
Post du 11 août 2017 traitant des crimes contre l’environnement.